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Ensemble, faisons du 8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations !

Répondant aux demandes des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, des actionnaires et des marchés financiers, le Gouvernement multiplie les attaques contre le monde du travail. Ses mesures dans les branches professionnelles du commerce le montre et c’est pourquoi nous sommes pleinement solidaires et partie prenante des luttes des salariés concernés.

Ainsi, les prochaines lois de finances et de financement de la Sécurité sociale organiseront une nouvelle baisse massive de la dépense publique.

Cœurs de cible des politiques d’austérité, les politiques publiques et les services publics de l’Etat, des collectivités territoriales et de la santé font l’objet d’attaques sans précédent.

La revue des missions et la réforme territoriale ont pour objectif d’abandonner ou de privatiser toute une série de missions de service public, au détriment du service rendu aux usagers, de ramener à la portion congrue les services publics de proximité implantés sur le territoire national. A l’évidence, certains veulent aussi en finir avec le Statut général des fonctionnaires.

Dans le même temps, les pouvoirs publics poursuivent les attaques contre les droits et les garanties collectives du monde du travail.

Dans le prolongement des lois sur la compétitivité, des lois Macron et Rebsamen, le Gouvernement entend ainsi s’attaquer au Code du travail avec de nouvelles attaques contre le contrat de travail, les modalités d’organisation et de réduction du temps de travail, les salaires et le SMIC.

Il s’agirait aussi de créer les conditions d’une insécurité sociale généralisée en amplifiant la remise en cause de la hiérarchie des normes c’est-à-dire la primauté de la loi, du Code du travail imposant que les accords de branche et les accords d’entreprise soient plus favorables aux salariés.

Alors que le chômage est de plus en plus massif, qu’explosent les inégalités, la précarité et l’exclusion sociale, que le droit au logement est refusé à des dizaines de milliers de familles, que l’insuffisance des salaires, des minimas sociaux, des pensions est de plus en plus criante, il nous faut imposer d’autres choix.

Pour mettre fin aux politiques d’austérité, augmenter les rémunérations, créer des emplois, réduire le temps de travail, défendre et améliorer le Code du travail, reconquérir la protection sociale, développer les investissements en assurant la nécessaire transition écologique, développer les services publics, les salariés, les privés d’emploi, les retraités sont appelés à manifester le 8 octobre 2015 par les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, l’UNEF et la FIDL.

Le Collectif 3 appelle les salariés, les privés d’emploi, les retraités, à faire du 8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations.

Pour une alternative à l’austérité - Manifestation en soutien au peuple grec

Une manifestation en soutien au peuple grec aura lieu jeudi 2 juillet à 18h30 à Paris, Place de la Bastille, et dans de nombreuses villes de province.

L’échec des négociations européennes avec la Grèce est entièrement de la responsabilité du FMI, de la Commission et des principaux gouvernements européens qui ont bloqué les discussions en rejetant les mesures de justice fiscale du gouvernement grec et en proposant de les remplacer par de nouvelles mesures d’austérité.

Alexis Tsipras, et son gouvernement, ne pouvant accepter d’accord sur ces bases, a décidé de revenir devant le peuple grec en organisant un référendum le 5 juillet, lequel pose la seule question de l’acceptation ou non de ces nouvelles mesures d’austérité.

La question de l’alternative à l’austérité est donc celle posée au peuple grec dimanche. Elle est aussi celle posée à tous les peuples européens.

Le collectif 3A (Alternative A l’Austérité) appelle et s’associe à cette mobilisation du jeudi 2 juillet en soutien au peuple grec.

Macron, c’est toujours non ! Sortons de l’austérité et de l’insécurité sociale généralisée !

collectif-3a      Sous l’aiguillon du patronat, des actionnaires, des marchés financiers et plus largement du capital, les pouvoirs publics organisent la généralisation et l’accentuation des politiques d’austérité. Le pacte dit de « responsabilité » a pour objet de diminuer de plus de 50 milliards d’euros la dépense publique. C’est toute l’action publique qui est aujourd’hui mise en cause, celle de l’Etat et de ses opérateurs, celle des collectivités territoriales, celle de la Sécurité sociale.

Dans le même temps, plus de 200 milliards d’euros sont octroyés au patronat par les pouvoirs publics du fait de la multiplication des mécanismes d’exonérations et d’allégements des cotisations sociales et des impôts.

Ces politiques ne cessent de nourrir la crise, l’explosion du chômage et de la précarité, l’insuffisance des salaires, des retraites, des minimas sociaux qui paupérise des millions de personnes.

Pourtant, le Gouvernement persiste et signe ! Resté sourd aux critiques des salariés et des organisations syndicales, malgré le désaveu d’une partie de sa majorité parlementaire, le couple Hollande-Valls a fait le choix de passer en force en utilisant le 49-3 pour imposer la loi Macron. Une loi voulue par la droite, pour le Medef ! Une loi qui s’en prend aux droits des salariés, mais aussi à la protection des locataires, à l’égalité d’accès aux transports publics et écologiques, aux associations, à l’information des citoyens.

Pire encore, le Gouvernement est aujourd’hui tenté de reprendre à son compte les aspirations du Medef pour organiser le saccage des institutions représentatives des personnels.

Austérité à vie, déni de la démocratie dans ses dimensions sociales et politiques, insécurité sociale généralisée sont plus que jamais à l’ordre du jour des agendas gouvernementaux et patronaux !

Dans un tel contexte, le Collectif Alternative A l’Austérité réaffirme que d’autres choix, pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, sont possibles ! Mais rien ne se fera sans construire les mobilisations et les rapports de forces nécessaires. C’est pourquoi, nous réitérons notre appel à :

  • Interpeller les parlementaires, sénateurs et députés, pour qu’ils refusent la loi Macron.
  • Faire signer la pétition exigeant le retrait de la loi Macron, htpp://appelcontrelaloimacron.wesign.it/fr. En dix jours, cette pétition a été signée par près de 12 000 personnes.

Signons et faisons signer cette pétition !

  • Organiser des débats unitaires sur l’ensemble du territoire.

A Paris, un grand meeting unitaire sera organisé, le 7 avril 2015, au gymnase Japy, avec des organisations syndicales, des associations, des partis politiques…

  • Participer massivement aux mobilisations existantes et en cours de construction. Dans ce cadre, une journée de mobilisation interprofessionnelle est appelée par plusieurs organisations syndicales, le 9 avril prochain.

Ensemble, faisons du 9 avril 2015, une puissante journée de mobilisation et de manifestation pour sortir de l’austérité !

Imposons le retrait de la loi Macron !

Loi Macron, pour nous c’est non

Plus de cent militan.e.s et responsables d’organisations ont décidé de rendre publique cette tribune.

La loi dite loi Macron, « Pour la croissance et l’activité », dont le projet présenté au Parlement est censé casser « les rigidités » qui bloqueraient l’économie française.

Les dispositions de la loi ont un fil directeur : « ce qui est bon pour le patronat est bon pour l’économie », quelles qu’en soient les conséquences pour les salariés. Cette loi est le complément du pacte de responsabilité dont les prétendues contreparties se sont révélées des illusions. Elle participe d’une tendance générale dans l’Union européenne au moins-disant social. La stagnation, voire la baisse, des salaires et des pensions, les coupes massives dans les dépenses publiques pèsent sur la demande globale et donc sur l’activité des entreprises. Ces dernières préfèrent verser de confortables dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’investir.
Avec l’extension du travail du dimanche, de surcroît sans obligation légale de majoration salariale, et avec le maquillage outrancier du travail de nuit en travail de soirée, les conditions de travail des salariés sont attaquées. Une fois de plus les premières victimes en seront les femmes.

Avec la réforme du tribunal des prud’hommes qui renvoie de plus en plus d’affaires devant des juges professionnels, ce sont les droits des salariés qui sont remis en cause.
Avec la dépénalisation du délit d’entrave, ce sont les employeurs qui sont protégés, pas les salariés.

Et désormais, si le tribunal administratif annule un plan social en raison d’insuffisance de motivation, les licenciements ne seront plus invalidés et les salariés ne seront plus indemnisés.
Par ailleurs, ce projet relance le processus de privatisation, notamment d’un certain nombre d’aéroports et fragilise le statut des locataires au profit des spéculateurs.
Il va permettre aux hôpitaux publics de créer des filiales à l’étranger, c’est-à-dire à se comporter comme des entreprises privées. Alors que le service public hospitalier est malade, entre autres, d’un manque de ressources, une partie de ces dernières pourront être utilisées à des fins d’opérations financières ou commerciales à l’étranger.

La déréglementation du transport par bus va en fait aggraver les inégalités d’accès, instituant un transport pour les pauvres. Elle aura pour effet d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre. L’hypocrisie est ici de mise. Alors que le président de la République prend des postures d’écologiste, et alors que la France va accueillir en décembre 2015 la Conférence mondiale sur le climat (COP 21), le gouvernement propose une mesure qui va à l’encontre de tout bon sens en favorisant le transport privé par route au détriment du transport public dont le rail. Une autre solution serait de développer le transport par rail en faisant jouer à la SNCF son rôle de service public.

Ce projet de loi, en débat au Parlement, est guidé par une logique de déréglementation généralisée qui n’a comme objectif que le maintien des profits aux dépens des salaires, des pensions, seuls moyens de vivre pour la majorité de la population et au détriment de la protection sociale. Plus d’égalité, plus de fraternité, c’est ce que nous voulons, c’est le contraire de la loi Macron.
L’indispensable mobilisation sociale des salariés et des citoyens prend de l’ampleur.

CETTE LOI NE DOIT PAS ETRE VOTÉE, ELLE DOIT ETRE RETIRÉE !

Signataires :

Eliane Assasi (sénatrice PCF)
Clementine Autain (Ensemble)
Ana Azaria (Femmes Égalité)
Nicolas Baille (Secrétaire Général de la Fédération de l’Equipement et de l’Environnement CGT)
Ludivine Bantigny (historienne)
Maud Beckers (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France)
Fatima-Ezzahra Ben-Omar (Les efFronté-e-s)
Olivier Besancenot (NPA)
Eric Beynel (porte parole de Solidaires)
Jean-Luc Bindel (Secrétaire Général de de la Fédération Agroalimentaire et Forestière CGT)
Alima Boumediene-Thiery (avocate)
Isabelle Bruno (politiste)
Jean-Marc Canon (Secrétaire Général de l’UGFF-CGT)
Céline Carlen (Secrétaire Générale de l’Union Syndicale CGT Commerce et Services de Paris)
Jean-Claude Chailley (Résistance sociale)
Andre Chassaigne (deputé PCF)
Laura Chatel (Secrétaire Fédérale Jeunes écolos)
Gérard Chaouat (membre du BN du SNCS FSU)
Boris Chenaud (Solidaires 34)
Robert Crémieux (MNCP)
Eric Coquerel (conseiller régional Ile de France, coordinateur politique du Parti de Gauche)
Pierre Cours-Salies (sociologue)
Thomas Coutrot (économiste, ATTAC)
Claude Debons (syndicaliste)
Bernard Dedeban (secrétaire de la FSU 31)
Karima Delli (deputée europeen, EELV)
Laurent Degousée (Fédération Sud commerces et services)
Caroline De Haas (féministe)
Sandra Demarcq (NPA)
Lina Desanti (Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT du Tarn-et-Garonne)
Marie Hélène Durieux (Fédération Sud Santé Sociaux)
Jean-Baptiste Eyraud (DAL)
Gérard Filoche (Bureau national du Parti Socialiste)
Pascal Franchet (CADTM)
Jacqueline Fraysse (députée, Ensemble)
Michel Faujour (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU)
Nicolas Galepides (Fédération Sud PTT)
Bertrand Geay (politiste)
Jérome Gleizes (conseiller de Paris, EELV)
Caroline Guibet-Lafaye (philosophe)
Patrick Hallinger (Convergences Défense des Services Publics)
Elisabeth Hervouet (syndicaliste enseignant)
Hervé Heurtebize (secrétaire national du SNUCLIAS FSU)
Liem Hoang Ngoc (socialiste affligé, Bureau National du Parti Socialiste)
Nordine Idir (MJCF)
Maria Ines (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU)
Sabina Issehnane (économiste, Les Economistes Atterrés)
Lucien Jallamion (République et Socialisme)
Pierre Khalfa (Fondation Copernic)
Judith Krivine (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France)
Bernard Lacroix (politiste)
Rose-Marie Lagrave (sociologue)
Pierre Laurent (secrétaire national du PCF)
Christian Laval (sociologue)
Frédéric Lebaron (sociologue)
Catherine Lebrun (porte parole de Solidaires)
Valérie Lefebvre-Haussmann (Secrétaire Générale de la Fédération des syndicats du personnel de la banque et de l’assurance CGT)
Arlette Lemaire (secrétaire générale adjointe du SNASUB FSU)
Valérie Lesage (Secrétaire de l’Union Régionale Ile-de-France CGT)
Thierry Lescant (Ensemble)
Marie-Noelle Lienemann (sénatrice, Bureau National du Parti Socialiste)
Elise Lowy (EELV)
Jean-Marie Harribey (économiste)
Patrick Le Hyaric (directeur de l’Humanité)
Arnaud Malaisé (syndicaliste enseignant)
Emmanuel Maurel (député européen, Bureau National du Parti Socialiste)
Jean-Pierre Martin (psychiatre)
Christiane Marty (féministe)
Gérard Mauger (sociologue)
Caroline Mecary (avocate)
Emmanuel Mehdbi (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU)
Jean-Luc Mélenchon (député européen)
Hélène Michel (sociologue)
Jean-Philippe Milesy (Rencontres sociales)
Christian de Montlibert (sociologue)
Carlos Moreira (Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT)
Corinne Morel-Darleux (coordinatrice des assises pour l’Ecosocialisme)
Francoise Nay (militante de la défense des Hopitaux Publics)
Lucas Nédélec (Secrétaire Fédéral Jeunes Ecolos)
Hervé Ossant (Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Seine-Saint-Denis)
Naila Ott (Sud Travail affaires sociales)
Ugo Palheta (sociologue)
Jean-Jacques Paris (ANECR)
Willy Pelletier (Fondation Copernic)
Marie Cécile Périllat (syndicaliste enseignant)
Marc Peyrade (Secr. Gén. Fédé des Industries du Livre, du Papier et de la Communication CGT)
Christian Picquet (Gauche Unitaire)
Christian Pierrel (PCOF)
Véronique Ponvert (syndicaliste enseignant)
Jack Potavin (GOEES)
Christine Poupin (NPA)
Colette Pronost (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU)
Emmanuel Renault (philosophe)
Jacques Rigaudiat (économiste)
Michèle Riot-Sarcey (historienne)
Danielle Rollat (UNRPA)
Suzy Rojtman (CNDF)
Michel Rousseau (Marches européennes contre le Chômage)
Jean Sammut (militant mutualiste)
Lydia Saouli (syndicaliste FSU ministère du Travail)
Danielle Simonnet (conseillère de Paris, secrétaire nationale du Parti du Gauche)
Evelyne Sire-Marin (magistrate)
Valérie Soumaille (syndicaliste enseignant)
Maya Surduts (CNDF)
Christian Taillandier (secrétaire national du SNUITAM FSU)
Baptiste Talbot (Secrétaire Général de la Fédération des Services Publics CGT)
Charlotte Tempion (Solidaires 69)
Christian Terrancle (Solidaires 31)
Christian Topalov (sociologue)
Victor Vauquois (responsable relations extérieures Jeunes Ecolos)
Rémy Viard (architecte)
Philippe Villechalane (APEIS)
Emmanuel Vire (Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes CGT)
Jean-Luc Wabant (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France)
Louis Weber (revue Savoir/Agir)
Malika Zediri (APEIS)

 

Appel du collectif 3 A pour la reconquête des services publics et la manifestation nationale de Guéret du 13 juin 2015

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Les services publics et leur devenir sont au cœur des choix de société. Sous prétexte de réduction des dépenses publiques, ils seraient devenus une charge insupportable pour notre économie. Ils sont à ce titre les premiers visés dans le plan de réduction de 50 milliards des dépenses publiques.
Les services publics ont durement subi les politiques d’austérité.Vecteurs d’égalité, Ils n’en demeurent pas moins les outils permettant d’assurer à tous les citoyens, l’accès aux droits fondamentaux sur tout le territoire. Ils sont le moyen de répondre aux besoins nouveaux de la population-de la petite enfance au grand âge-, d’assurer un développement harmonieux de l’ensemble des territoires et de promouvoir la nécessaire transition écologique.

Le collectif 3A appelle à agir pour assurer les moyens indispensables au service public dans une perspective de reconquête. Il invite chacune de ses composantes à travailler à la préparation et à la réussite de la manifestation d’ampleur nationale lancée par la Convergence nationale de défense et développement des services publics à Guéret le samedi 13 juin 2014. Il s’associe à l’élaboration d’un manifeste du service public du 21è siècle qui sera lancée le dimanche 14 juin.

Non à la loi Macron

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Communiqué du Collectif 3A : NON A LA LOI MACRON
Après le budget le plus austère de la 5ème République, le gouvernement proposera au Parlement fin janvier la loi Macron. Cette loi fait aujourd’hui l’actualité au sujet du travail du dimanche et de nuit qu’elle ambitionne de déréguler. Nous nous y opposons bien sûr, comme les syndicats de salarié.e.s qui ont commencé à se faire entendre. Mais, si nous laissons passer cette loi, elle irait plus loin en affaiblissant la protection des salari.é.s en s’attaquant notamment à l’Inspection du travail et aux prud’hommes, en facilitant les PSE (Plans de sauvegarde de l’emploi) et les licenciements, en privatisant aéroports et barrages hydrauliques, en dérégulant plusieurs professions au bénéfice de la finance etc…

C’est pourquoi le collectif 3A s’opposera à l’ensemble de cette loi qui entrainerait toujours plus de reculs sociaux, toujours plus d’austérité. En janvier, le Collectif 3A se réunira pour travailler à des initiatives contre cette loi notamment en soutien aux actions décidées par les syndicats.
Mais sans tarder nous soutenons les mobilisations déjà décidées par l’intersyndicale du commerce parisien (Clic-P) dont, comme elle, nous souhaitons l’élargissement. Le C3A appelle donc à distribuer le 7 janvier, premier jour des soldes, la carte postale-pétition adressée à François Hollande éditée par cette intersyndicale. Nous soutenons l’appel à manifester le 26 janvier, jour de l’ouverture des débats à l’assemblée nationale, initié par le Clic-P.

Le budget 2015, c’est l’austérité programmée ! Agissons ensemble pour une alternative sociale, écologique et politique

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Communiqué du Collectif 3A

Le budget 2015 organise la baisse massive des dépenses publiques: gel du point d’indice des fonctionnaires et suppression de postes, baisse drastique des dotations budgétaires de l’État aux collectivités locales, baisse de l’investissement public, économies à l’hôpital avec le développement des programmes d’hospitalisation à domicile et la chirurgie ambulatoire. Ces mesures, historiquement inédites par leur ampleur, représentent 21 milliards d’euros de coupe pour 2015 et le gouvernement prévoie de les prolonger jusqu’à 2017 pour atteindre 50 milliards.
La Commission européenne exige d’aller encore plus loin dans la mise en cause des services publics. Non sans liaison, un nouveau programme de privatisation est engagé (les aéroports - Toulouse et les autres-, vente de participations de l’Etat dans les entreprises publiques, etc…).
Pour les collectivités locales, qui assurent près de 70% de l’investissement public du pays, la coupe d’un montant de 11 milliards dans les budgets est d’une gravité exceptionnelle. Porter un tel coup, c’est asphyxier encore plus l’économie. C’est grossir le chômage. C’est dégrader la qualité des services publics locaux.

Le budget 2015 s’inscrit en les aggravant dans les politiques mises en œuvre depuis plusieurs années.

Mais où sont la baisse des déficits publics et de la dette promise? Où sont les créations d’emplois ?

La France est au contraire entraînée dans la stagnation économique qui conduit … à l’augmentation des déficits et de la dette, à l’envolée du chômage.
Quand l’investissement des entreprises recule, que la consommation des ménages stagne ou régresse, couper dans les dépenses publiques est une stratégie suicidaire!

Ces coupes dans les dépenses publiques n’ont servi qu’à financer les cadeaux fiscaux (notamment les 40 milliards du CICE), aux employeurs, -les grandes entreprises pour l’essentiel-, sans la moindre contrepartie. Ils n’ont servi qu’à accroître les revenus distribués aux actionnaires : au deuxième trimestre 2014, la rémunération des actionnaires a connu une hausse de + 30,3 %, avec 40,7 milliards de dollars distribués, ce qui fait de la France le pays le plus important payeur de dividendes en Europe, devant l’Allemagne et le Royaume-Uni.

L’austérité, cela suffit! Il est possible de faire autrement…
Pour le Collectif Alternative à l’Austérité, il faut immédiatement stopper les politiques d’austérité socialement destructrices et économiquement absurdes.
Il faut répondre aux besoins qui sont immenses, augmenter les salaires, promouvoir les investissements productifs permettant de créer des emplois, développer les services publics, engager la transition écologique.
Il faut instaurer une justice fiscale, réduire les inégalités et mettre en place un nouveau partage de la richesse produite.

Mettons-nous y tous ensemble ! Soyons des centaines de milliers à nous mobiliser !